Always Someone Asleep and Someone Awake
Du 1er décembre 2017 au 25 février 2018, la Galerie des Galeries accueille une exposition imaginée par Arlène Berceliot Courtin autour de la fête, qu’elle soit quotidienne, improvisée, issue d’une simple célébration d’un temps prosaïque ou fruit d’une certaine exception.
Cette exposition intitulée Always Someone Asleep and Someone Awake invite à regarder autrement les codifications et langages associés aux fêtes, événements et commémorations existants ou à venir. Aujourd’hui doit être un jour spécial, mais quelle serait donc la fête du jour ? Peut-être une forme de cérémonie permanente autant que temporaire, mouvante, évolutive, célébrée à date fixe ou différente chaque année dans laquelle il y aurait « toujours quelqu’un [qui] dort et quelqu’un qui veille / Quelqu’un qui rêve en dormant quelqu’un qui rêve éveillé »¹ ; ou encore un rassemblement spontané orchestré par le désir d’une lutte ou d’un refrain commun. À travers des invitations faites à des artistes français et internationaux de générations différentes : Anne Collier, Ceal Floyer, Liam Gillick et Gabriel Kuri, Robert Heinecken, Amy O’Neill, Pierre Paulin, Bruno Serralongue, ce projet propose de partager un imaginaire collectif, une solennité itinérante ou encore la possibilité d’inventer et d’appréhender différemment le syndrôme de la fête entre sentiment d’extase et lendemain(s).
Arlène Berceliot Courtin est critique d’art et curatrice indépendante basée à Paris. Elle a récemment organisé des expositions à la Galerie Allen (Paris) ainsi qu’à Air de Paris (Paris). Depuis 2011, elle a collaboré avec des artist-run space tels que Shanaynay (Paris), Moins Un (Paris), La Salle de bains (Lyon) et PSM Gallery (Berlin). Elle est aussi régulièrement jury pour des programmes de résidences françaises ou internationales, notamment auprès de l’Institut français et contribue à la presse spécialisée en France.
1 Cette annonce tout comme le titre de l’exposition font référence à La fête permanente/The Eternal Network, créé en Mars 1968 par George Brecht et Robert Filliou après la fermeture de La Cédille qui Sourit, Villefranche sur mer (1965-1968)