
Avec cette nouvelle pièce, Nicolas Moulin amorce une relation à l’image en pleine évolution. Toujours plus énigmatique, son univers s’oriente vers les grands modèles d’architecture utopique du XX° siècle de Buckminster Fuller, Claude Parent ou Superstudio. Mais son optique reste celle du plasticien, les images qu’il génère (celles de paysages traversés de murs en béton), relèvent d’une intention à mi-chemin entre iconographie utopique et fiction. Son installation, sorte de grand plan d’architecture constellé d’images comme vues d’un moniteur de contrôle, s’inscrit également dans cette volonté de proposer une fiction.