
Peinture, bois, venilia, vernis
Collection Ginette Moulin / Guillaume Houzé, Paris.
Avec Provisoirement sans titre, Mathieu Mercier réinterprète une composition de Mondrian dans une version quelque peu artisanale. En lui donnant cet aspect déchiré au bas, l'artiste rejoint pourtant l'idée de son aîné néerlandais selon laquelle : « la toile devient un fragment d'une toile plus grande ». Désacralisant ainsi la célèbre grammaire formelle du néoplasticisme, il réalise une double appropriation de cette icône de la modernité devenue motif populaire par l'entremise des graphistes de tous bords.