
(Collaboration avec Phillipe Cuxac)
Film 16mm, son optique mono (18mn 57s)
Production et Collection Ginette Moulin / Guillaume Houzé, Paris.
Galerie Chez Valentin, Paris
Pour Nicolas Moulin, « la fiction est une part de la réalité », ce qu’il démontre une fois encore avec Warmdewar, un film impressionnant. Tout en tons de gris, il décrit la pérégrination d’un homme, seul, dans un paysage désolé. Il s’agit en fait du chantier abandonné d’un palace nord-coréen qui, avec ses 330 mètres de haut, aurait dû devenir le plus haut immeuble du pays. À l’aide d’incrustations numériques et de maquettes, l’artiste rejoue une thématique classique du romantisme pictural : l’homme fasciné par les ruines, même si ce sont celles de monuments sans passé.