Eloge de la contemplation
Pour l’événement « Vitrines sur l’Art », les Galeries Lafayette invitent l’artiste Philippe Ramette à imaginer une œuvre pour la Coupole.
Les Galeries Lafayette invitent leurs clients au cœur d’un écrin prestigieux qui les plonge dans un lieu irrationnel et enchanteur, à l’origine d’une expérience unique. L’enseigne invite artistes et créateurs à réaliser des créations originales au sein du grand magasin et sous sa Coupole qui valorisent et subliment ce patrimoine architectural.
Alors que les vitrines du boulevard Haussmann s’habillent aux couleurs de la programmation de huit institutions parisienne emblématiques, la Coupole accueillera pour la première fois une oeuvre conçue par un plasticien. L’œuvre de Philippe Ramette L'éloge de la contemplation (Le Temps suspendu…) fait écho à l’exposition sur le thème de la chute, All That Falls, conçue par Gérard Wajcman et Marie de Brugerolle au Palais de Tokyo du 6 juin au 7 septembre 2014.
Fidèle à la poésie qu’il véhicule dans ses oeuvres, Philippe Ramette élabore une installation dont l’universalité va venir dialoguer avec l’ensemble du public cosmopolite des Galeries Lafayette. Au bout d’une passerelle en bois, partant d’un balcon des Galeries Lafayette, un homme, figuré par une sculpture blanche, est assis sur une plateforme, elle-même suspendue par un ballon. L’homme, qui a pris le soin d’enlever derrière lui quelques planches de bois de la passerelle, profite pleinement de ce moment de contemplation.
Philippe Ramette aurait pu être ce personnage qui, à quelques mètres du sol, décide d’emprunter une passerelle de fortune pour rejoindre un point de vue unique. L’artiste n’est pas à un défi près. Pour réaliser ses photographies dont il est le personnage principal, il a été capable de plonger en apnée dans la mer Rouge, ou encore de se tenir à un balcon renversé dans l’eau du port de Hong Kong. La passerelle en bois évoque les films d’aventuriers, et suggère la possibilité de la chute, très présente dans l’oeuvre de Philippe Ramette. L'éloge de la contemplation (Le Temps suspendu…) renoue avec l’image du héros romantique, irrémédiablement seul et aspirant à l’infini.