Néon blanc
Collection Ginette Moulin / Guillaume Houzé, Paris
Galerie Kamel Mennour, Paris
© ADAGP Claude Lévêque. Photo : Charles Duprat
Les lettres de néon blanc se détachent du mur en une écriture manuscrite enfantine qui prend un tour inquiétant par le texte qu’elle porte : Rise of the poisoned youth (le réveil de la jeunesse empoisonnée). Reprise d’un titre du groupe de hardcore américain Terror, cette affirmation nihiliste crie la violence d’une jeunesse désemparée : entre manifestation d’une angoisse écologico-économique et menace quelque peu mystérieuse, elle amorce un état des lieux du monde contemporain plus que sombre.