Acier inoxydable poli.
Courtesy de l’artiste, Galerie Michel Rein, Paris / Brussels
© ADAGP, Paris 2013
© Thibaut Voisin
La chaise « Love me tender » (2000) de Didier Faustino appelle à un rapport sadomasochiste, le corps conscient de son pouvoir d’interaction n’en est pas moins formaté par l'architecture. Le mobilier interdit tout laisser-aller, au risque de produire un dommage bien plus grand, une « mésaventure architecturale » pour reprendre le nom du bureau des « Mésarchitectures » créé en 2002 par l’architecte fait artiste. La chaise exprime pleinement la démarche de Didier Faustino qui interroge « l’instabilité visuelle et physique », et transforme l’architecture en une interface active entre notre corps et son inscription dans l’espace-temps.