Au printemps, sur la péninsule de Kunisaki, les montagnes sont revêtues de cerisiers en fleurs, tandis que des champs de colza fleuris s’étendent à leurs pieds. Face à ce paysage naturel, l’équipe de teamLab s’est demandé combien de ces fleurs avaient été plantées par l’homme et combien étaient indigènes. Il s’agit un lieu de grande sérénité et de bien-être, mais cette vaste étendue de fleurs est un écosystème influencé par l’intervention humaine, et la frontière entre la nature et l’action humaine est floue. Il est vain d’opposer la nature à l’homme. Un écosystème sain doit inclure les humains. Autrefois, les gens comprenaient qu’ils ne pouvaient appréhender la nature dans sa globalité et qu’il était impossible de la contrôler. Ils vivaient davantage en harmonie avec les lois de la nature, qui créaient un environnement naturel agréable.
“Nous pensons que ces vallées ont gardé d’infimes traces de cette relation prémoderne avec la nature qui existait autrefois, et nous cherchons à explorer une forme d’intervention humaine basée sur le principe selon lequel la nature ne peut être contrôlée.”